La sélection des meilleurs latex est une obsession chez Nation Literie. Nous offrons les latex les plus rares.
Le latex est un matériau à structure cellulaire, élastique et nerveuse permettant une reprise facile et rapide de sa forme initiale. Il est obtenu à partir du lait d’hévéa. (l’arbre à caoutchouc).
Ventilation et respiration : Notre latex (Classique et Talalay) est aéré grâce à ses cellules ouvertes.Ce ne sont pas les perforations du latex qui permettent son aération. Ces petits trous proviennent des aiguilles du moule au travers desquelles la vapeur à très haute température vulcanise la mousse.
Thermorégulation : La température du latex varie en fonction de la température du corps humain. Il a une excellente gestion de la transpiration car il n’absorbe pas autant que d’autres matières et ne créer pas de moisissures.
Matière anti acariens et anallergique : Le latex est anti-acariens et anti-nuisibles ce qui offre de très bonnes conditions pour lutter contre les causes des allergies
Maintien très performant : L’élasticité et la résilience du latex permettent de proposer des souplesses capables de répartir les points de pression sur une surface de contact très importante. Ainsi vous êtes soutenu partout. C’est encore plus vrai pour le Talalay.
Un latex 100% naturel Notre latex (classique ou Talalay) est 100% naturel. Certifié GOLS / LGA pour la latex classique et Talalay. Nous sommes extrêmement exigeants quant à la provenance du lait d’hévéa. Ainsi nous collaborons en direct avec des récoltants au Sri Lanka.
L’homogénéité de la perforation est essentielle.
Le latex offre des conforts allant de l’extra-ferme à l’extra-souple.
Il existe plusieurs méthodes pour concevoir le latex, soit le liquide obtenu ou intégralement composé de lait d’hévéa, est coulé dans un moule puis cuit dans un four, soit il est conçu en ligne continue, sans moule. (Pour les épaisseurs les plus fines). Il peut aussi être obtenu à partir du procédé Talalay. La qualité du latex varie en fonction de plusieurs critères :
La teneur en lait d’hévéa : Plus le latex contient du lait d’hévéa, plus il sera élastique, précis et durable.
La perforation du latex : La perforation est obtenue grâce aux aiguilles qui se trouvent dans le moule pour cuir le latex. Plus la perforation sera fine, plus il y aura de matière ce qui signifie que le latex durera plus longtemps. Par ailleurs, la précision de couchage, c’est à dire le suivi de la morphologie du dormeur par le latex sera plus précis, si les perforations sont fines.
La densité : Nos latex sont tous d’une densité nette très élevée, à ne pas confondre avec la densité brute indiquée chez la plupart de nos confrères, qui n’apporte pas beaucoup d’informations, si on ne connaît pas le diamètre, la profondeur, la récurrence et la structure des perforations.
La technique de cuisson : Selon qu’il soit obtenu en cuisson classique, en continu ou avec le procédé Talalay, le latex développera plus ou moins certaines de ses propriétés. Par exemple, la technique Talalay renforce l’élasticité de la matière.
L’auteur Herrera évoque déjà au XVIème siècle les propriétés de l’hévéa, dans «Relation du deuxième voyage de Christophe Colomb »il écrit, alors qu’il relate la découverte d’Haïti : «[…] ils se renvoyaient les balles sans le secours d’une raquette, par une certaine impulsion de quelque partie de leur corps, qu’ils exécutaient avec beaucoup d’adresse et d’agilité. Les balles étaient faîtes de la gomme d’un arbre, très légères sans un grand volume, et rebondissant mieux que les balles à air de Castille»
Jean de Torquemada apporte plus de précisions dans Monarquia Indiana, publié en 1615. Il parle déjà de «producteurs» qu’il nomme ulequahuil (Castilloa elastica). «Cet arbre fournit avec abondance une sorte de liquide blanc comme du lait, visqueux et gommeux, et qui constitue la valeur de l’arbre. Pour l’obtenir on applique sur le tronc un coup de hache, d’où on la voit couler immédiatement»
Puis en 1736, dans un mémoire de La Condamine à l’Académie des science, il relate «en plusieurs endroits de l’Amerique elle est nommée caoutchou par les indiens Maïnas» et encore « Les naturels du pays [Sud-Est du Quito] l’appellent hyévé les espagnoles l’écrivent ievé »
C’est grâce aux indications de La Condamine que l’ingénieur François Fresneau de la Gataudière identifie en 1747 l’arbre à caoutchouc Ficus elastica, puis l’Hevea brasiliensis qui est aujourd’hui cultivé dans le monde entier.
La difficulté d’alors était le transport ou la modification du caoutchouc qui se solidifie à l’air.
En 1761 François Fresneau de la Gataudière publie dans les Mémoires de l’Académie des sciences de Paris ses recherches sur la dissolution du caoutchouc, mais sans parvenir à préserver son élasticité.
Le chimiste Pierre Joseph Macquer découvre la solubilité du caoutchouc dans l’éther. Il coule le liquide obtenu dans des moules et montre qu’après évaporation du solvant il garde sa forme et préserve son élasticité. Il applique cette technique à des tuyaux. Il vante sa solidité et son élasticité.
Au XIXème siècle les scientifiques britanniques s’attachèrent à ses propriétés d’imperméabilité. (Vêtements, récipients, chaussures…) quant aux français ils continuèrent de développer à d’autres applications son élasticité incroyable. (Bretelles, jarretières).
La naissance du caoutchouc tel que nous l’utilisons dans nos matelas se fait en 1842, lorsque l’on le vulcanise pour la première fois.
Le principe est inventé par Charles Goodyear. La vulcanisation consiste alors à injecter du souffre dans le caoutchouc puis de l’exposer à une température de 170°C, ce qui augmente incroyablement son élasticité.
C’est à partir de la fin du XIXème siècle que l’on commence à « optimiser » les plantations de caoutchouc ainsi que sa transformation. (Invention du pneu par Dunlop en 1887)
L’application spécifique au matelas se nomme caoutchouc mousse ou mousse de latex. Le caoutchouc est agité mécaniquement jusqu’à obtention de millions de bulles d’air, puis cette mousse est versée dans un moule pour être vulcanisé.
Suivant que l’on ajoute ou non des additifs ou du latex de synthèse (dérivé du pétrole) la mousse de latex et plus ou moins naturelle.
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